Les politiques publiques de l’OECO face au défi de la transition énergétique dans le secteur du transport

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A l’échelle de l’OECO, le secteur du transport (routier, aérien et maritime) consomme 40 à 67 % des importations de combustibles fossiles. Par ailleurs, le mix électrique des pays de l’OECO est toujours fortement carboné : le contenu carbone de l’électricité actuellement produite est, en moyenne pour l’ensemble de la région, de 708 g CO2equiv/kWh (459 en moyenne dans le monde, WOE 2021 – IEA).

Néanmoins, des objectifs ambitieux sont en place dans la plupart des pays, pour décroitre significativement ce taux, notamment dès 2027 avec les « CARICOM targets » qui visent une pénétration des énergies de renouvelables de 50 à 70% dans les mix énergétiques. Dans ce contexte, il est pertinent de réfléchir au développement de la mobilité électrique sur les iles Caribéennes.

Les politiques publiques dans le secteur du transport varient d’un membre à l’autre. La première phase de l’étude a néanmoins permis de soulever les points suivants :

  • Le système de gouvernance des transports est effectué à l’échelle nationale ; certains pays ont mis en place un Bureau des transports, ce qui pourrait faciliter la mise en place d’une filière pour le rétrofit.
     
  • Le transport public s’organise de façon informelle et autonome, sans intervention directe du gouvernement ; ce dernier souhaite néanmoins favoriser l’utilisation du transport public.
     
  • La Dominique et Sainte-Lucie possèdent des associations de conducteurs et de taxis.

     
  • Certains pays (Sainte-Lucie, Saint-Vincent et les Grenadines, La Guadeloupe et la Martinique) ont installé des bornes de recharge pour véhicules électriques ; Saint Kitts-et-Nevis conduit actuellement une étude pilote sur l’utilisation de bus scolaires électriques. 

A ce jour, l’étude « état des lieux des politiques publiques pour la transition énergétique des transports dans les pays membres de l’OECO et sur la préfaisabilité du rétrofit pour ces pays » a permis de réaliser un inventaire du mix énergétique actuel et à l’horizon 2030 de chaque pays membre de l’OECO ainsi que l’état des lieux des politiques publiques en vigueur dans les transports. Cette première phase de travaux de l’étude s’est conclue avec la sélection de trois États membres de l’OECO : Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent et les Grenadines.

La deuxième phase de l’étude est en cours, sur les trois pays retenus ; elle inclura notamment une revue de l’état actuel de la flotte de véhicules, une analyse économique, une estimation des impacts sur l’environnement, les besoins de capacité pour la mise en place d’une filière rétrofit. En fin d’étude, des recommandations concrètes seront proposées pour soutenir la mise en place d’une telle filière.

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Les politiques publiques de l’OECO face au défi de la transition énergétique dans le secteur du transport
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